Le diabète, ou plutôt les diabètes, sont un groupe de symptômes ayant pour points communs l’hyperglycémie, la production insuffisante ou l’absence de production d’insuline, et la résistance à l’insuline.
Ces maladies métaboliques, dites « de civilisation », sont en constante évolution, au point d’être considérées comme une véritable épidémie.
Le diabète de type 2 est le plus fréquent. Il est fortement lié au mode de vie et s’inscrit dans le syndrome métabolique : hyperglycémie, résistance à l’insuline, surpoids, profil lipidique altéré, hypertension.
Les symptômes sont variés, parfois indétectables, jusqu’à l’arrivée parfois brutale de complications micro et macro-vasculaires : rétinopathie, néphropathie, neuropathie, maladie cardio-vasculaire ou AVC. Il est généralement traité par des modifications dans l’alimentation et le mode de vie, et par des traitements médicamenteux dans certains cas.
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune, où les cellules béta du pancréas, responsables de produire l’insuline nécessaire au transport du glucose dans les cellules, sont détruites. Dans ce cas, l’administration quotidienne d’insuline est nécessaire. Le diabète de type 3 a été défini comme une résistance à l’insuline du cerveau : la maladie d’Alzheimer.
Les recommandations nutritionnelles officielles pour les personnes diabétiques préconisent un régime alimentaire plutôt hypocalorique, élevé en glucides et faible en graisses. Ce modèle alimentaire est basé sur le régime méditerranéen, l’assiette d’Harvard ou la pyramide alimentaire classique. Si ces recommandations étaient efficaces, pourquoi les cas de diabète ne cessent d’augmenter ? Alice Dénoyers, proposera des solutions alternatives lors du prochain dossier sur l’alimentation « Low Carb » ou cétogène, à faible teneur en glucides.